Les soft skills les plus recherchés en 2025 et comment les évaluer

Date
September 18, 2025
Catégorie
Auteur
Justine Vard
Inscrivez-vous à nos newsletters

Quand on pense recrutement, on a souvent tendance à se concentrer sur les compétences techniques. Celles qu’on peut mesurer facilement : un diplôme, une expertise logicielle, une expérience précise. Mais la vérité, c’est que ce n’est plus suffisant.

Aujourd’hui, ce qui fait vraiment la différence, ce sont les qualités humaines. La façon dont une personne communique, s’adapte, collabore ou gère la pression. Autrement dit : les soft skills.

Ces compétences dites “douces” sont devenues décisives pour construire des équipes solides et performantes. Et en 2025, elles s’imposent comme un critère de sélection incontournable pour les recruteurs.

1. Qu’est-ce qu’un soft skill ?

On parle beaucoup de soft skills, mais que désigne ce terme un peu “fourre-tout” ?

Ce sont toutes les compétences qui ne s’apprennent pas dans un manuel ou une formation technique. Là où les hard skills désignent des savoir-faire précis (maîtriser un logiciel comptable, parler anglais couramment, coder en Python, réaliser des études de marchés,…), les soft skills regroupent plutôt des qualités humaines et compétences comportementales.

On pourrait les résumer ainsi : c’est la manière dont une personne interagit, collabore et s’adapte dans son environnement de travail.

La communication, l’écoute, l’empathie, l’esprit critique, la gestion du stress ou encore la créativité, voilà des exemples concrets de soft skills.

Ces compétences ont une grande importance, parce qu’elles influencent la façon dont on travaille en équipe, dont on résout des problèmes, ou dont on fait face à des imprévus. Elles ne remplacent pas les compétences techniques, mais elles permettent de les mettre en valeur et de les utiliser au bon moment.

Un soft skill, c’est ce petit “plus” qui transforme un bon professionnel en collaborateur clé pour une entreprise.

2. Les soft skills les plus recherchés en 2025

En 2025, les entreprises ne recrutent plus seulement des compétences techniques. Elles veulent des collaborateurs capables d’évoluer dans un monde mouvant, de fédérer les autres et de trouver des solutions là où il n’y a pas de “mode d’emploi”.

Voici les 7 soft skills indispensables, avec des exemples concrets de leur impact selon les métiers et secteurs.

Soft skill 1 : Communication claire et impactante

La communication, ce n’est pas juste “bien parler”. C’est savoir adapter son message à son interlocuteur, clarifier ses idées et écouter activement.

  • En marketing : un chef de projet doit convaincre un client ou aligner une équipe créative autour d’une campagne.
  • En finance : un contrôleur de gestion doit traduire des chiffres complexes en messages simples pour la direction.
  • En digital : un product owner doit faire comprendre des priorités techniques à des profils non-techniques.

Soft skill 2 : Pensée critique

Avec la masse d’informations disponibles (et parfois contradictoires), la pensée critique permet de prendre du recul, de poser les bonnes questions et d’éviter les biais.

  • Dans l’industrie : analyser les causes profondes d’un incident plutôt que de traiter uniquement les symptômes.
  • En RH : remettre en question un process d’entretien s’il génère toujours les mêmes profils.
  • En communication : distinguer une vraie tendance de marché d’un simple “buzz” passager.

Soft skill 3 : Adaptabilité

Le changement est devenu la règle. L’adaptabilité, c’est la capacité à apprendre vite, à changer de méthode et à rester efficace dans l’incertitude.

  • Dans une startup : un profil marketing qui passe d’une stratégie B2C à B2B sans perdre le cap.
  • Dans un grand groupe : un manager qui intègre de nouvelles normes réglementaires sans ralentir ses équipes.
  • En digital : un développeur qui doit rapidement maîtriser un nouvel outil d’IA.

Soft skill 4 : Leadership collaboratif

Le leadership d’aujourd’hui n’est plus autoritaire, il est collectif. Il s’agit de fédérer, d’impliquer et de donner de la place à chacun.

  • En management : un directeur commercial qui valorise ses équipes en les impliquant dans la stratégie.
  • En finance : un DAF qui embarque ses équipes autour de la transformation digitale de la fonction.
  • En agence : un directeur conseil qui coordonne créatifs, stratèges et clients pour avancer ensemble.

Soft skill 5 : Intelligence émotionnelle

C’est la capacité à comprendre ses propres émotions, à percevoir celles des autres et à ajuster son comportement.

  • En RH : un recruteur qui capte l’anxiété d’un candidat et ajuste son approche.
  • En management : un responsable qui sait remotiver une équipe après un échec.
  • En commercial : un business developer qui lit le non-verbal d’un prospect et adapte son discours.

Soft skill 6 : Créativité

La créativité n’est pas réservée aux artistes. Elle consiste à trouver des solutions originales et à sortir des schémas établis.

  • En marketing : imaginer une campagne qui capte vraiment l’attention dans un marché saturé.
  • En industrie : proposer une nouvelle méthode pour réduire les coûts de production.
  • En digital : concevoir une expérience utilisateur innovante sur une app.

Soft skill 7 : Gestion du stress et des priorités

Face à la vitesse du travail, savoir rester lucide et efficace est un atout majeur.

  • En finance : clôturer les comptes dans les délais sans perdre en rigueur.
  • En agence : gérer plusieurs clients en parallèle sans sacrifier la qualité.
  • En supply chain : garder son sang-froid face à une rupture imprévue et réorganiser rapidement.

Ce qui est frappant, c’est que ces compétences sont transversales : elles concernent autant une startup en croissance qu’un grand groupe structuré. Mais leur expression diffère selon les contextes. C’est précisément ce qui fait leur force : elles s’adaptent partout.

3. Comment les évaluer dans un processus de recrutement ?

Autant il est simple de vérifier une compétence technique (“Savez-vous utiliser Excel ?”), autant évaluer un soft skill est plus subtil. On ne peut pas se baser uniquement sur une impression en entretien, c’est le meilleur moyen de laisser nos propres biais décider à notre place.

La clé, c’est de structurer l’évaluation.

  • Les scorecards : il s’agit de grilles d’évaluation établies à l’avance, avec des critères précis. Par exemple : “capacité à collaborer” → observer si la personne valorise le travail d’équipe dans ses exemples concrets. Elles évitent de juger “au feeling” et permettent de comparer objectivement plusieurs candidats.
  • Les entretiens STAR : une méthode qui pousse le candidat à illustrer ses compétences avec des faits réels. STAR, ça veut dire : Situation, Tâche, Action, Résultat. Plutôt que de demander “Êtes-vous créatif ?”, on pose une question comme : “Racontez-moi une situation où vous avez trouvé une solution originale face à un problème complexe”. La réponse est toujours plus parlante que des adjectifs.
  • L’IA de matching HYDE : chez nous, la technologie vient en renfort de l’expertise humaine. L’IA analyse les signaux faibles dans les parcours, les comportements ou les réponses en entretien pour détecter des soft skills qu’on pourrait manquer autrement. Elle permet de gagner en rapidité et en fiabilité.

Tout ça a un objectif simple : limiter les biais de recrutement. On sait que les biais cognitifs sont l’ennemi numéro 1 d’une évaluation juste. Structurer le processus, c’est donner à chaque candidat la même chance de montrer ce qu’il sait vraiment faire.

Evaluer les soft skills n’est pas une affaire d’intuition, mais de méthode. Et c’est précisément ce qui permet de transformer ces qualités parfois “invisibles” en critères concrets et mesurables.

Les soft skills ne sont pas un “plus” sympathique à avoir : ils sont devenus un vrai facteur de performance et de pérennité pour les entreprises. Communication, adaptabilité, intelligence émotionnelle, ce sont ces compétences là qui permettent à des équipes de rester efficaces, même quand tout bouge autour d’elles.

Encore faut-il savoir les identifier. Et c’est là que la méthode compte : des outils structurés, des entretiens bien menés, et un regard croisé entre expertise humaine et technologie.

Un besoin ?‍

Notre cabinet de recrutement, présent à Paris et Toulouse, combine intelligence artificielle et intelligence humaine afin de réduire de 50 % le temps de recrutement et de vous proposer des profils parfaitement adaptés à vos enjeux.

Matching IA + expertise sectorielle + process optimisé = des recrutements deux fois plus rapide !

Voir tous les articles

Votre succès commence avec les bons talents : parlons-en ?

Vous recrutez ? Prenez rdv